• Je ne sais pas pourquoi je fais ça.

    La bougeotte.

    Ici ne me correspond guère

    Tirer un trait

    Recommencer.

    Surfer sur le clavier retrouver des sensations

    changer de ton

    Mais point ici

    alors sans doute ailleurs

     


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  • "Tu ne sens pas une mauvaise odeur ?

    Oui tu as entièrement raison mais j'ai du mal à définir son origine.

    Un rat crevé ?

    Pire que ça...ici c'était une basse cour...

    Mais oui bien sûr...un gallinacé

    Ouais ça pue le gallinacé mort."

    A force de tourner le dos à mon clavier, j'ai oublié que j'écrivais.

    A force de me taire, j'ai oublié l'envie.

    A force de me dire demain, j'ai oublié hier.

    A force de protéger, j'ai oublié d'aérer.

    A force de m'oublier.

     


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  • La vérité sur l'affaire lyonnaiseVendredi 7 décembre. Une heure de trajet grosso merdo pour parcourir les quelques 600 km qui nous séparaient de la capitale des Gaules. Une atmosphère sibérienne nous attaquait dès notre sortie de l'aéroport dans l'attente de choper un Rhône Express, efficace rapide et confortable ( Bordeaux serait vraiment bien inspirer de l'envisager...). 30 minutes utilisées à twetter et à échanger des sms avec un de nos hôtes. Excitation à son comble. Glimpse et Bree nous attendaient à la station de la Part-Dieu.

    Impossible de se louper entre nains. Dès que nous avions posé un pied sur le quai en terre lyonnaise, notre comité d'accueil le sourire aux lèvres nous tendaient les bras et les joues pour nous accueillir dignement. Et nous voilà en train de continuer une conversation comme si nous nous étions quittés la veille. La machine à blabla venait d'être enclenché et ne s'éteindrait pas de sitôt. Cinq minutes plus tard, Waquete et la Cigogne rejoignaient le groupe dans lequel il manquait encore deux beaux mâles. Bree n'ayant décidemment pas un GPS livré en série, ce fut Glimpse qui prit les commandes de l'équipe pour nous conduire dans les dédales des rues lyonnaises, à pied bien entendu puisque forcément ce jour là les transports en commun étaient aux abonnés absents. Nous avons usés nos souliers pour conquérir la Croix Rousse au prix d'ecaliers de la torture surtout lorsque tu as un bagage de trois tonnes à trainer. Là un bouledogue français, nommé Gunther, tomba littéralement amoureux de moi où plutôt de mon bas ventre (et c'est compréhensible :-) ) tandis que sa colocataire de la gent féline faisait sa bourgeoise en nous regardant de haut. Pas le temps de souffler, l'organisation millimétrée devait être respectée. Nous étions attendu chez Bree...pour un cocktail dinatoire. Ce fut donc dans le vieux Lyon que nous avons également fait connaissance du charmant mari de Bree qui je ne sais pour quelle rasion se fait appeler Princesse Poufiasse...alors qu'il est vraiment tout le contraire.

    Les petits plats villeroy dans les grands, la collection de verrine entière, tout était prétexte à nous offrir le meilleur de l'hospitalité lyonnaise tandis que nous exposions nos vies et profitions de cette franche camaraderie qui fait chaud au coeur. Un peu plus tard dans la soirée, exténué de fatigue et passablement énervé de sa journée, MSH faisait son entrée magistrale complétant ainsi la fine équipe de huit mâles...la touze pouvait commencer réellement. Je ne dévoilerai rien ici sur les détails de la partie fine, respectant le souhait de chacun de conserver un semblant de dignité...même si au cours de ce week-end je fus souvent solllicité pour frotter le dos du joli alsacien sous sa douche et que j'ai joué au docteur avec Bree.

    Tu crois au coup de foudre en amour ?...en amitié l'alchimie est la même et je crois qu'il s'est réllement passé une connection entre nos huit âmes comme si nous nous attendions depuis longtemps si bien que cette première soirée passée tous ensemble fut une merveille d'échanges et de partages. Nous avons terminé vers deux trois heures du matin ravis car ce week-end n'en était qu'à ses balbutiements.

    Samedi 8 décembre. Glimpse et MSH partis aux aurores à cause de ces maudits touristes, nous avons eu droit à une grasse matinée, en partie crapuleuse, et avons pu tripoté d'autres boutons (celle d'une Jura) sous l'oeil inquisiteur de Buffy et profité d'un bon massage de couilles par un expert quadrupède visiblement très excité. Une fois prêt, avec nos multiples épaisseurs pour combattre le froid polaire, nous rejoignons la jolie troupe et nous nous fondons dans le groupe de touriste dont Glimpse est le guide pour une visite des secrets du Vieux Lyon. Et je crois que nous avons sérieusement abaissé la moyenne d'âge. Ce fut un enchantement malgré le froid humide transperçant...et nous avons traboulé à plusieurs reprises...hmm c'était bon...tellement bon que nous avons perdu Bree harrasé de fatigue et terrassé par un virus agressif. A la fin de la visite, nous étions carrément morts, transis de froid, les vessies pleines à craquer et les extrémités réduites au silence. Quoi de bon qu'une boisson bien chaude pour recharger les batteries...c'était sans compter sur l'affluence...allez marchons encore un peu...pas trop je pouvais plus tenir mes sphincters en place. Après cette pause amplement méritée, nous sommes retournés tranquillement dans les appartements de Glimpse et MSH (sans ce dernier que nous ne reverrons que très très tardivement....) en compagnie de Waquete et de la Cigogne pour vider une bouteille de Champagne...et rire encore et toujours. Quelques temps plus tard, nous nous sommes aperçus que 25cm...c'est énorme surtout pour tout prendre en bouche mais les gourmands que nous étions ont finalement avalés et déglutis avec délectation. Encore un orgasme.

    Puis vint le temps culturel, celui de l'événement lyonnais, le temps de l'illumination. Magique et indescriptible. Un formidable son et lumière à faire scintiller tes rétines...le seul hic...le seul détail vraiment gênant...la foule !! très compacte, collé serré...heureusement j'avais une belle brochette d'escort boy pour me protéger :)...cela ne nous a pas empéché de croiser de nombreuses bites très très larges limites dangereuses...c'était une twittouze aussi donc je n'allais pas me plaindre :)...malheureusement certains lieux n'étaient pas du tout abordables sous peine de mourir asphyxié ou pire écrasé...cela pouvait attendre le lendemain.

     

     


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  • Tu te persuades qu'elle n'est qu'une mignonne boule de poil au pelage gris soyeux et doux à chaque caresse que tu lui fais. Tu te répètes inlassablement que c'est juste un animal pétri d'habitude, prévisible à chaque minute de la journée. Tu sais comment elle va réagir le matin en te levant...une première manifestation de contententement parce qu'elle sait qu'elle va obtenir sa ration de Friskies en faisant sa pimbèche car tu as oublié qu'elle déteste les sachets vert, ceux au lapin...tu sais que tu vas obéir à ses moindres désirs lorsqu'elle décidera de faire des allers retours sur la terrase alors qu'il pleut et qu'il fait froid dehors. Tu sais qu'après elle te réclame par son miaulement une gratoulle sur sa tête avant d'hésiter entre le canapé, la troisième chaise de la cuisine proche de la baie vitrée, le fauteuil rouge du bureau où elle va laisser ses poils que tu auras un mal de chien à enlever, le coin du lit, son arbre, ou encore sur la couverture derrière l'escalier, pour s'adonner à son activité favorite : dormir pour faire du gras. Tu sais que lorsque tu traines devant la cuisine, elle va user de son charme pour te faire tourner en bourrique parce que toute les dix minutes elle va réclamer encore et toujours sa pâté. Alors tu fais semblant de partir, tu vas chercher le trésor dans la réserve et là tu sais qu'elle t'aura suivi du regard juste histoire de vérifier que tu ne l'a pas oublié.

    Tu sais que qu'elle va t'attendre derrière la porte d'entrée parce qu'elle a l'ouie fine même en plein sommeil pour te manifester son bonheur de te retrouver enfin. Tu sais qu'elle va miauler pour que tu la prennes dans les bras. Tu sais qu'elle va ronronner d'extase car tu connais ses points névralgiques, son cou, sa tête et derrière les oreilles,...non surtout pas le ventre si tu n'as pas été invité à poursuivre le calin. Tu sais qu'elle pietine d'impatience sur ses coussinets quand vient le soir et que tu vas te larver sur le canapé. Tu sais qu'elle va sauter, faire trois fois le tour pour trouver une place qui finalement sera toujours la même et surtout entre ses deux hommes, la moitié de son corps reposant sur la cuisse de son maître.

    Tu sais aussi qu'elle n'est pas d'abord facile. Tu sais qu'elle préfère les mecs et tu lui dis que c'est une chatte à PD. Tu sais bien qu'elle va se cacher quand tu reçois du monde et qu'elle ne veut pas être dérangée. Tu sais que parfois tu n'arrrives pas à savoir ce qui se passe dans sa petite tête lorsqu'elle te tourne le dos dans la position du poulet sous cellophane. Tu sais que tu aimes l'avoir entre les bras lorsque tu es allongé parce qu'elle te réchauffe et qu'elle aime que tu l'embrasses sur la tête.

    Tu sais qu'elle va te suivre au moment du coucher car c'est une occasion de plus de pouvoir dormir sur le coin du lit et qu'elle va te bercer par ses ultimes ronronnements.

    Tu sais tout ça parce qu'en 11 ans de cohabitaion, son langage félin n'a plus de secret pour toi.

    Tu sais aussi que tu t'attaches et que tu l'aimes...parce que le vide dans ton coeur est un gouffre cruel lorsque un appel en fin d'après-midi te l'arrache à jamais.

    Tu sais aussi quel aura été sa dernière caresse avant de partir...et tu ne peux t'empécher de pleurer.

    Une dernière caresse avant de partir


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